Les plus gros mensonges du copywriting

Ou plutôt du Mythowriting

Hello,

Très content de te retrouver dans cette nouvelle édition de Poire-Fect News. J’espère que tout va bien pour toi.

Est-ce que ça t’est déjà arrivé de regarder une pub à la télé, de trouver qu’un produit avait l’air trop bien et de l’acheter. Puis, une fois entre les mains, tu réalises que ce n’est pas du tout ce que tu attendais et tu te demandes « mais pourquoi j’ai fait ça ? »

Bienvenue dans le monde du « Mythowriting » (oui je viens de l’inventer 😅), une pratique utilisée par des entreprises qui font de belles promesses pour inciter les consommateurs à acheter leurs produits.

Or, si le copywriting est avant tout une technique très efficace pour vendre des services, comme des produits digitaux par exemple, il ne faut pas oublier que son but premier est de régler un problème.

Malheureusement, de nombreux créateurs de contenus utilisent cette pratique de la mauvaise manière pour vendre leurs services.

Cela se traduit par différentes formes de manipulation qui te poussent à acheter chez eux. Je vais te présenter trois d’entre elles pour que tu puisses les repérer, et ça te permettra aussi de progresser en copywriting.

1 : « Le meilleur du marché ! »

Il est naturel de vouloir être rassuré avant d’acheter un produit ou un service, surtout quand cela implique un investissement financier. Mais prétendre dans un texte de vente qu’on est le meilleur sur le marché, c’est une affirmation qui peut être un peu trop catégorique.

Est-ce qu’il y a des professionnels du milieu qui ont reconnu qu’on était le meilleur avec des témoignages ? Est-ce que c’est la vérité absolue, ou bien quelque chose dont on s’est convaincu ?

Avant de pouvoir affirmer ce genre de choses, il serait bien avisé d’avoir de vraies preuves sociales qui démontrent qu’on est bien le « meilleur ».

• Mentionner des témoignages de clients qu’on peut retrouver ailleurs (sur les réseaux sociaux ou sa page Google).

• Mentionner un prix pour une réussite dans son domaine.

Et à partir de là, oui, on peut prétendre être un des meilleurs (parce que « Spoiler » être LE meilleur, c’est juste impossible).

2 : « + que 24 heures pour transformer ta vie ! »

Une autre pratique très utilisée par de nombreux copywriters. On t’envoie un mail pour te rappeler que les portes de la formation se ferment ce soir.

Cette technique peut se montrer efficace pour convaincre les derniers réticents, mais il faut l’utiliser de la bonne manière.

Souvent, la manière dont ces mails sont formulés laisse penser que c’est la formation ou l’accompagnement qu’il faut suivre et que si on laisse passer sa chance, on va le regretter.

Encore une fois, on appuie sur une douleur, par exemple la difficulté de trouver des clients.  Et hop, les personnes se disent qu’ils doivent suivre cette formation parce qu’ils vont enfin savoir comment prospecter. Mais encore une fois, ça veut dire quoi « changer ta vie » ?

Si tu ne prends pas cet accompagnement, tu n’auras aucune chance de réussir ? Aucune offre ne se représentera ?

Bref, une méthode de copywriting qui peut être efficace, mais à utiliser avec prudence, un peu comme la dernière de cette liste.

3 : « Deviens libre financièrement » !

Ah l’argent…un sujet pas du tout tabou 😅

Combien de pages de vente as-tu vu qui commençaient par « génère 30000 €/mois » ?

Évidemment, on ne lance pas une entreprise pour travailler gratuitement, mais c’est un sujet tellement sensible qu’il doit être traité, encore une fois, avec prudence.

Beaucoup d’influenceurs laissent entendre que tu vas gagner des sommes astronomiques. Je suis d’avis qu’il vaut mieux éviter de parler d’argent dans un texte de vente, ou du moins ne pas faire des promesses aussi attrayantes que “deviens libre financièrement”.

Mets simplement le prix de ton offre, voire une promotion, cela suffit.

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Pour conclure, le copywriting peut être un très bon atout pour vendre tes services, à condition de savoir comment le faire. Souviens toi : les mots sont comme des armes, si tu les utilises mal, ils peuvent devenir des armes dangereuses.

La bonne nouvelle, c’est que tu n’es pas obligé de le faire tout seul. Si tu as besoin d’aide pour faire passer tes textes au niveau supérieur, je te laisse répondre à ce mail pour qu’on en discute.

Et si tu veux poursuivre ta lecture, tu peux accéder aux archives de cette newsletter pour progresser encore plus en tant que créateur de contenu.

En attendant, je te dis à la semaine prochaine pour une nouvelle édition.

Prends soin de ton business et surtout, de TOI.

Rémy,

Communiquons sans pépins